Des enseignants ont organisé une formation afin d'aider des élèves autistes à obtenir leur diplôme d'étude secondaire en ayant une meilleure idée de ce qu’ils souhaitent faire dans le futur.
Une buanderie a été créée afin que des élèves du CEAP s'occupent de l'entretien des chiffons de microfibre utilisés pour nettoyer les écoles.
L’équipe de technopédagogues a mobilisé les services complémentaires afin de créer un portail dédié exclusivement à l’EEI, afin d'améliorer les communications entre l'équipe-école et les élèves.
Des élèves ont utilisé des iPad afin d'enregistrer des livres de la bibliothèque afin que ceux-ci soient accessibles à tous les élèves.
Ce projet permet au personnel de créer un environnement positif, cohérent, prévisible et propice aux apprentissages, qui tient compte de l’individualité et du parcours de vie des élèves en difficulté.
Des mamans organisent des activités de financement pour embellir la cour d'école.
Lors de la pandémie, des parents bénévoles ont mis sur pied un projet de création de sacs de livres pour tous les groupes.
Avec l'aide de parents bénévoles, l'école Saint-Denis a été récipiendaire d'une bourse de 25 000$ grâce à leur participation au parcours Impulsion.
Un tremplin pour la réussite éducative des jeunes vulnérables à l’école le Tremplin.
L’importance de la créativité dans le développement de nouvelles mesures de formation.
Des livrets permettent aux élèves de s’intéresser à la lecture, à l’école comme à la maison, et de s’outiller pour la vie quotidienne.
Activités sur le thème du potager, qui se sont conclues avec la vente des semis lors du marché.
Activités thématiques pour les élèves afin de briser l'isolement associé aux contraintes de la COVID-19.
Recréer un milieu de vie virtuel sur les réseaux sociaux afin de garder un lien avec les élèves lors de l'enseignement à distance.
Les élèves du comité Équipe-espoir ont créé des capsules vidéo sur des enjeux pouvant toucher les élèves.
Une nouvelle enseignante a su faire face à un défi de taille en enseignant l’éducation physique entièrement en virtuel pour l’école virtuelle du CSSP.
Des événements sur les réseaux sociaux ont été offerts aux parents et aux élèves sur la diversité, en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi Marguerite-d’Youville et certains membres du CSSP.
Des enseignants de l’école secondaire De Mortagne ont remarqué qu’il manquait certains cours à de jeunes élèves autistes afin d’obtenir leur diplôme d’études secondaires. Ils ont également constaté que ces élèves étaient encore indécis pour la suite de leur parcours scolaire, soit aller au cégep, sur le marché du travail ou vers une formation professionnelle. Ils ont donc cherché une alternative afin de les aider à graduer et à explorer les programmes qui leur sont offerts.
Ce projet, en collaboration avec le Centre de formation professionnelle de Sainte-Julie, a permis à ces élèves de suivre une formation générale en français, en mathématique et en anglais, en plus d’explorer certains programmes de la formation professionnelle. Cette concomitance est venue calmer l’inquiétude des jeunes et de leurs parents, et les a grandement aidés à compléter leur parcours académique. Ils ont ainsi pu obtenir leur diplôme en ayant une meilleure idée de ce qu’ils souhaitent faire dans le futur.
Marie-Hélène Vinet, directrice adjointe (adaptation scolaire)
Patrick Jeannotte, conseiller en orientation
Avec l’arrivée des normes de qualité de l’air, le CSSP doit s’assurer de la qualité de l’entretien des chiffons de microfibre utilisés pour le nettoyage des écoles. Une partie de l’équipe du Centre d’éducation des adultes des Patriotes a proposé au Service des ressources matérielles de créer un plateau de travail pour les élèves du Centre d’intégration La Traversée. Le sous-sol de l’édifice de La Traversée a dû être complètement rénové afin d’accueillir les installations de la buanderie. Le plateau de travail consiste à recevoir les chiffons de tous les édifices du CSSP, les compter, les trier, les nettoyer et les retourner à chaque école.
Les enseignantes ont développé ce projet afin de permettre aux élèves de développer des habiletés liées au monde du travail, soit exécuter des tâches complexes, apprendre à gérer des interactions sociales et faire des apprentissages qui sont transférables dans la vie quotidienne de ces élèves à besoins particuliers. Ce plateau permet d’assurer une norme de qualité quant au nettoyage des chiffons et assure la régularité du service de nettoyage.
Kim Godin, intégration sociale
Manon Doré, intégration sociale
Julie-Ann Simard, intégration sociale
Nathalie Bélanger, directrice adjointe
Annie Pontbriand, directrice
André Champagne, coordonnateur SRM
La fermeture subite des établissements scolaires au printemps 2020 a permis de constater que les communications entre l’équipe-école et les élèves étaient très limitées. L’École d’éducation internationale (EEI) a remédié à la situation en développant un outil de communication afin de rejoindre les élèves, en présentiel ou à distance. L’équipe de technopédagogues a mobilisé les services complémentaires afin de créer un portail dédié exclusivement à l’EEI. Le nom et le logo ont fait l’objet d’un concours parmi les élèves, et le nom de l’Interface a été choisi.
L’Interface est maintenant un incontournable pour rejoindre les élèves et leur transmettre de l’information. Cet outil permet aux élèves de vivre une expérience enrichissante et positive. L’Interface se déploie en cinq niveaux, pour chaque année du secondaire. Chacun des niveaux se décline en sept canaux, tels que la bibliothèque, les loisirs, le conseil des élèves, etc.
Cette plateforme facilite le partage rapide d’information tout en favorisant la curiosité, l’interaction et la collaboration. Elle permet également aux élèves d’accéder à des microsites Web, des applications maison, des sondages, des présentations d’événements et d’activités, etc. Les élèves et les membres du personnel apprécient grandement cette plateforme et l’utilisent régulièrement.
Gilbert Olivier, enseignant et technopédagogue
Nicolas Ouellet, enseignant et technopédagogue
Nathalie Neveu, directrice adjointe de 4e et 5e secondaire
Nancy Sirois, directrice de l’établissement depuis janvier 2021
Marie-Josée Tétreault, directrice de l’établissement jusqu’en janvier 2021
Yves Debigaré, coordonnateur, SRI
Jonathan Lemieux, régisseur, SRI
Narrillo Jean Cinéus, technicien en loisirs
Corine Desgagné, conseillère d’orientation
Geneviève Morin, bibliothécaire
Stéphanie Jacques, technicienne en éducation spécialisée
Geneviève Émond, technicienne en éducation spécialisée
Sébastien Berger, psychologue
Sania Karan, psychoéducatrice
Sylvie Chiasson, animatrice communautaire, responsable de l’APS
Muriel Opinel, enseignante de français, responsable de l’APS
Pascal Lapointe et François Brophy, enseignants et coordonnateurs IB
Les enseignantes de maternelle et de la formation adaptée de l’école Le Tournesol ont soulevé une problématique concernant le manque d’accessibilité à certains livres pour les élèves non-lecteurs. Comme les élèves ont facilement accès à des outils technologiques comme des iPad, ils ont eu l’idée de les utiliser pour enregistrer des livres de la bibliothèque. Les élèves se sont familiarisés avec le livre et ont enregistré leur voix, parfois même plusieurs voix, et ont ajouté des sons pour rendre la lecture dynamique. Ils ont enregistré le tout avec les applications « Dicataphone » et « iMovie » de leur iPad. D’autres élèves ont même créé des jeux de compréhension comme replacer l’histoire en ordre et associer les personnages. Ils ont mis le tout dans des fichiers partagés accessibles grâce à des codes QR.
Les livres sont accessibles à tous les élèves de l’école afin d’enrichir leur culture littéraire. Ceux-ci sont accessibles à école, à long terme, afin que les futurs élèves en profitent aussi. Ce projet est bénéfique pour les élèves qui ont de la difficulté en lecture, qui ont maintenant accès à des histoires qui sont plus adaptées à leur âge. Environ 70 livres sont disponibles grâce à ce projet. Le but est d’augmenter le nombre d’ouvrages audios et de livres d’année en année dans la bibliaudiothèque.
Jessika Boudreau-Couture, enseignante de 5e année
Lucie Daeppen, enseignante de 5e année
André-Anne Mireault, enseignante de 5e année
Andréanne Daigle, bénévole à la bibliothèque de l’école
Enseignants du préscolaire, de 1re année et de la formation adaptée (pour la sélection des livres)
Le projet Inukshuk de l’école le Tremplin s’est déroulé sur plusieurs années dans sa réflexion, sa conception, son développement et sa mise en œuvre. Il a été créé par les intervenants de l’école le Tremplin, en collaboration avec un agent de développement de l’équipe de Boscoville. Il permet notamment au personnel de créer un environnement positif, cohérent, prévisible et propice aux apprentissages, qui tient compte de l’individualité et du parcours de vie des élèves en difficulté. De plus, il met en pratique des interventions adaptées qui permettent de prévenir et de réduire la possibilité que des gestes soient vécus comme une nouvelle atteinte traumatique. Après leur passage à l’école, les élèves repartent avec des acquis en lien avec des valeurs telles que le respect, la responsabilisation et la persévérance. Ces valeurs sont les premières pierres de l’Inukshuk.
Le comité d’implantation ainsi que l’agent de développement de Boscoville ont développé les outils nécessaires au Soutien au comportement positif (SCP) pour créer et maintenir un milieu propice aux apprentissages. Ce climat positif, prévisible et sécurisant permet de soutenir efficacement les comportements des élèves et les interventions de l’ensemble du personnel. Le travail de collaboration avec le Centre Jeunesse et Boscoville a été essentiel afin de mettre en place ce projet aussi rapidement. À la rentrée scolaire 2019-2020, tout le personnel de l’école le Tremplin avait été formé sur les outils à implanter. L’Inukshuk symbolise la solidarité, l’entraide, la force du travail d’équipe et la pérennité.
Deux mamans de l’organisme de participation des parents de l’école du Grand-Chêne ont organisé des activités de financement afin d’embellir la cour d’école. Elles ont investi beaucoup de temps et d’énergie à la réalisation d’activités sous le thème de Noël et d’autres projets dans les classes. En connaissant le contexte et le manque de temps de l’équipe-école, elles ont redoublé d’efforts et d’implication au sein de l’école afin que l’année soit ponctuée d’activités de financement. Elles ont également soutenu la remise en route de la bibliothèque en organisant la réouverture et les semaines thématiques.
Ces activités ont permis aux élèves d’avoir quelques-unes des traditions auxquelles ils étaient habitués au fil des années. Ces activités ont permis aux nouveaux parents d’apprécier la collaboration dynamique entre l’école et les familles. L’implication des mamans va bien au-delà du bénévolat, car elles ont su maintenir l’esprit communautaire et familial de l’école durant une période difficile.
Sandra Collin, parent
Émilie Pépin, parent
Avant la pandémie, les enseignants de l’école L’Arpège avaient un horaire afin que chaque groupe se rende à la bibliothèque pour réserver des livres et profiter des lieux. Lors de la pandémie, les contraintes sanitaires obligeaient la désinfection du mobilier et la mise en quarantaine des livres, ce qui représentait une charge de travail supplémentaire pour l’équipe-école. Quatre parents bénévoles ont alors mis sur pied un nouveau projet de création de sacs de livres pour tous les groupes. Chaque mois, les parents recensaient les besoins des enseignants et des élèves afin de répondre à leurs besoins et à leurs intérêts. Ils créaient des sacs de livres pour chaque classe et assuraient la distribution des sacs. À la fin du mois, ils plaçaient les livres en quarantaine, et les remettaient finalement sur les tablettes.
Grâce à ce système, les enseignants ont pu se concentrer davantage sur leurs tâches premières, et étaient libérés des tâches telles que le recensement des livres, des emprunts et des retours. Les classes où moins de livres étaient disponibles avaient donc la possibilité d’avoir accès à une plus grande variété. De plus, ce projet a augmenté le goût de lecture chez les élèves, qui attendaient avec impatience l’arrivée du nouveau sac de livres.
Nadia Leblanc, parent
Kelly White, parent
Marie-Noël Laferrière, parent
Sarah Robidoux-Bruens, parent
Grâce au succès du projet « On savoure et on récolte ce que l’on sème » de l’école Saint-Denis, qui inclut un comptoir à salade et des jardins intérieurs et extérieurs, l’équipe-école a été invitée par l’organisme Équiterre à participer au parcours Impulsion de M361 en février 2021. Ce parcours vise à propulser les projets scolaires ayant un caractère novateur et un grand potentiel d’impact en saine alimentation. Trois parents de l’école se sont particulièrement impliqués durant ce parcours, à raison de plusieurs heures par semaine. À la fin du parcours, les écoles avaient la chance de gagner des bourses entre 15 000 $ et 25 000 $.
L’implication des parents a été essentielle afin de poursuivre le parcours Impulsion et le projet « On savoure et on récolte ce que l’on sème ». Ce projet inclut des ateliers culinaires, des offres gratuites de soupers, crudités et salades et l’offre de repas santé. Avec l’implication des parents, l’école a été récipiendaires d’une bourse de 25 000 $ afin de continuer à faire progresser ce projet et de mettre en place des ressources, expertises et des solutions pour poursuivre des activités pédagogiques aux jardins et offrir une saine alimentation à l’école.
Marie-France Dubois, parent
Douce Labelle, parent
Frédérique Léger Provost, parent
Stéfany Simard, enseignante
Véronique St-Germain, technicienne en service de garde
Le projet Intervenant pivot de l’école le Tremplin fait référence à la création d’un comité de partenaires avec au centre de celui-ci, un intervenant pivot. Celui-ci agit comme « protecteur » des jeunes vulnérables dans le but de favoriser leur réussite éducative et de diminuer le risque de bris de services, particulièrement lors des transitions, par la mise en place de mesures spécifiques et personnalisées. L’intervenant pivot idéal est un intervenant scolaire significatif dans la vie du jeune. À l’école le Tremplin, les éducateurs scolaires ont tous été formés pour jouer le rôle d’intervenant pivot.
Les élèves font face à des défis de plus en plus importants, principalement au niveau de la santé mentale et des traumas. Ces constats obligent les intervenants de l’école à modifier leurs pratiques et la manière d’accompagner les jeunes lors des transitions. Les actions mises en place par le projet sont notamment :
Le projet accompagne également les jeunes dans les transitions difficiles, dans leur réussite éducative et dans la persévérance scolaire.
Mélissa Bégin, conseillère d’orientation, le Tremplin
Andrée-France Rousseau, technicienne en éducation spécialisée, le Tremplin
Caroline Brousseau, directrice soutien et développement, le Tremplin
Valérie Côté, directrice, le Tremplin
Par la mise sur pied de projets structurants, le Service aux entreprises et à la communauté a su démontrer l’importance de la créativité dans le développement et la conception de nouvelles mesures de formation, tout en misant sur l’insertion professionnelle et le développement des compétences des élèves.
Une offre de formation riche et de qualité a été développée, grâce à la collaboration de partenaires travaillant auprès de clientèles vulnérables.
Deux exemples se démarquent sur le plan de l’innovation :
Ces mesures de formations ont été développées pour répondre aux besoins de clientèles vulnérables. Elles permettent, entre autres, de favoriser la réussite scolaire, d’augmenter les chances d’intégration au marché du travail, d’acquérir des compétences en lien avec les besoins du marché du travail, d’augmenter la confiance en soi des élèves, en plus d’encourager la persévérance scolaire. Ainsi, les compétences et connaissances acquises au cours de la formation permettent aux élèves de se démarquer et d’offrir un rendement de haute qualité malgré leurs limitations.
Véronique Lapierre, agente de bureau, SAEC
Cathy Corriveau, agente de bureau, SAEC
Nicholas Imonti, agent de développement, SAEC
Catherine Brouillard, agente de développement, SAEC
Lyette Desgroseilliers, agente de développement, SAEC
Martin Soucy, coordonnateur, SAEC
Stéphane Joyal, directeur, CFPP
À l’école Saint-Mathieu, une enseignante en classe de développement à l’autonomie a développé des livrets de lecture, adaptés à sa clientèle, ayant pour thèmes des situations de la vie courante. Ces livrets permettent aux élèves de s’intéresser à la lecture, à l’école comme à la maison, et de s’outiller pour la vie quotidienne. En utilisant les élèves et leurs familles comme personnages principaux, les livrets aident les élèves à faire le transfert dans la vie quotidienne et les incitent à lire. Les mots et les phrases sont accompagnés de pictogrammes pour aider les élèves à lire par eux-mêmes. Certains d’entre eux sont maintenant capables de lire des phrases complètes, sans même avoir besoin des pictogrammes. Ce type de livret favorise la motivation scolaire et les apprentissages.
À partir de ce livret mensuel, les activités académiques sont bâties et planifiées en français, en mathématiques, en sciences et en arts. Tout au long du mois, le livret est utilisé comme référence, et les élèves y sont un réellement attaché. Une deuxième classe a également commencé à utiliser ces livrets et les résultats y sont tout aussi positifs.
Julie Desaulniers, enseignante en classe de développement à l’autonomie, Saint-Mathieu
Les membres du service de garde de l’école De La Broquerie ont organisé des activités sur le thème du potager, qui se sont conclues avec la vente des semis lors du marché « La Jardinerie à De La Broquerie ». Les élèves ont collaboré à l’entretien des semis, à l’organisation du potager et à la promotion du marché. De plus, ils ont participé à diverses activités afin d’en apprendre davantage sur les différentes tâches entourant l’entretien d’un potager.
À travers des activités, les élèves ont également appris sur la culture biologique, sur l’importance de consommer des aliments locaux et d’adopter de saines habitudes de vie. Un des objectifs de ce projet était que les enfants puissent prendre soin de leurs propres semis et de leur potager à la maison. Le potager de l’école De La Broquerie est principalement fait de matériaux et de produits recyclés. Le bac à jardin a été fait par un parent à l’aide de retailles de bois et plusieurs semis ont été donnés par des jardiniers.
Sophie Lapointe, technicienne en service de garde, De La Broquerie
Danielle Beauchamp, éducatrice en service de garde, De La Broquerie
Sylvie Audette, éducatrice en service de garde, De La Broquerie
Marylène Néron, éducatrice du service de garde, De La Broquerie
Josée Girard, éducatrice en service de garde, De La Broquerie
Pendant l’année scolaire 2020-2021, la direction de l’école de la Mosaïque a orchestré des activités rassembleuses afin de briser l’isolement associé aux contraintes de la COVID-19. Chaque mois, les membres du personnel ont développé des activités thématiques pour les élèves. Il s’agissait d’activités « clé en main » afin de ne pas ajouter à la tâche déjà importante des titulaires. Il pouvait s’agir de la décoration des portes de classes, de la fabrication de cartes, d’un concours de château de neige, etc.
Ces activités ont été grandement appréciées par les enseignants et par les élèves, la participation était donc toujours au rendez-vous. Même les parents ont eu la chance de participer à certaines activités. La mobilisation et la participation de toute l’équipe-école et des élèves a mis un baume sur une situation difficile. Le projet a eu des effets bénéfiques sur le cheminement des élèves et a encouragé un climat sain dans l’équipe. Cela a également permis aux membres du personnel de vivre au quotidien les valeurs choisies par l’école soit : plaisir, respect et ouverture.
Tous les membres du personnel de l’école de la Mosaïque ont été engagés dans ce projet.
Afin de maintenir un lien avec les élèves durant l’enseignement à distance, une technicienne en loisirs à l’école secondaire François-Williams a créé une page Facebook, un compte Instagram et un compte YouTube. L’objectif était de recréer un milieu de vie virtuel, dans lequel les élèves, les parents et les membres des équipes-écoles pourraient échanger. Tous les membres du personnel ont participé à la création du contenu publié sur les différentes plateformes.
Puisque les réseaux sociaux prennent déjà beaucoup de place dans le quotidien des élèves, il s’agit d’un moyen très efficace pour les rejoindre et aussi pour les éduquer aux différents enjeux qui en découlent. L’école Francois-Williams 2.0 permet de transmettre aux élèves un savoir-être positif et de les sensibiliser à adopter un comportement responsable sur les réseaux sociaux. Puisque la plupart d’entre eux sont déjà à l’aise avec les plateformes, ce projet est une manière de parler leur langage, pour les rejoindre plus facilement. Ce projet a été grandement apprécié par tous les acteurs impliqués, et il a même été remarqué par des auteurs québécois, qui ont interagi sur les plateformes. Les élèves ont filmé une vidéo afin de témoigner leur gratitude envers les membres du personnel qui sont significatifs pour eux.
Lysianne Vallée, technicienne en loisirs, François-Williams
Marie-Josée Santoire, Louis Bouffard, Sylvain Bolduc, Anne-Marie Deschamps, Carole Fugère, Lisa Falaise, Guillaume Grenier Chayer, Phillipe Dubois, Kathy Duchesne et l’ensemble du personnel de l’école François-Williams
Sensibles aux enjeux auxquels certains élèves font face, les élèves du comité Équipe-espoir ont décidé de créer des capsules vidéo afin de les aider à surmonter les moments plus difficiles, surtout durant une année si particulière. Les élèves ont donc filmé des vidéos sur différents sujets tels que la réduction du stress, la communauté LGBTQ+, l’adoption internationale, l’immigration et l’autisme. Les enseignants ont diffusé ces capsules lors de la première période du jour 1. Ces vidéos ont permis de rejoindre tous les élèves, ce qui n’avait jamais été fait auparavant.
Ces capsules ont eu un impact sur chacun des élèves de manière différente selon le sujet abordé. Par exemple, se sentant dans un milieu plus ouvert, des élèves ont rejoint le groupe LGBTQ+ déjà existant à l’école. Certains élèves et enseignants ont remercié le comité d’avoir ouvert la discussion sur des sujets tabous. Ce projet a été une manière de faire de la sensibilisation auprès d’élèves, même dans un contexte difficile, en plus de permettre au comité de rejoindre un plus grand nombre de personnes.
Caroline Rouillard, psychoéducatrice
Marie-Hélène Gosselin, enseignante
Isabelle Savaria, AVSEC
Toutes les élèves du comité Équipe-espoir
Une nouvelle enseignante, lors de sa première année de contrat d’enseignement, a su faire face à un défi de taille en enseignant l’éducation physique entièrement en virtuel pour l’école virtuelle du CSSP. Elle a assuré l’enseignement de tous les niveaux de l’école virtuelle, soit de la 1re année jusqu’à la 5e secondaire. Les élèves ayant accès à très peu de matériel, et étant limités dans l’espace de leurs maisons pour faire des mouvements et des déplacements, l’enseignante a dû être très créative.
Grâce à cette enseignante, les élèves ont pu maintenir une certaine qualité de vie malgré un contexte de pandémie. Ceux-ci avaient hâte à leur cours d’éducation physique afin de bouger et en apprendre davantage sur un mode de vie physiquement actif et sur les saines habitudes de vie. L’enseignante a su être innovante et bienveillante pour l’ensemble des jeunes.
Lydia Dupuis, enseignante en éducation physique et à la santé de l’école virtuelle du CSSP
Suite au succès des Journées « Couleurs du Monde », l’école secondaire François-Williams a voulu donner suite aux initiatives sur la diversité. Plusieurs événements sur les réseaux sociaux ont été offerts aux parents et aux élèves sur différents aspects de la diversité, en collaboration avec le Carrefour jeunesse-emploi Marguerite-d’Youville et certains membres du CSSP. Parmi les sujets traités, mentionnons les communautés autochtones et racisées, les troubles alimentaires, l’écriture inclusive, la neurodiversité, la grossophobie et la communauté LGBTQ+. Les sujets ont été abordés avec franchise et ouverture.
Ce projet a fait rayonner l’école sur plusieurs fronts, notamment dans le domaine journalistique et artistique. Il a ouvert la porte aux discussions sur les enjeux de la réalité à laquelle les élèves font face à l’école et dans leur vie personnelle. Certains sujets tabous sont maintenant démystifiés et les élèves ressentent l’ouverture de leur école.
Julie Rousselle, directrice, école secondaire François-Williams
Annie Lohéac, directrice adjointe, école François-Williams
Lysianne Vallées, technicienne en loisir, école François-Williams
Sébastien Potvin, enseignant en musique, CSSP
Pascale Étienne, enseignante en anglais langue seconde, école secondaire Ozias-Leduc
Anne-Sophie L’Italien, enseignante en art dramatique, école secondaire du Grand-Coteau