Les finalistes 2024

Innovation

Milieu de vie

Collaboration

Ouverture

Engagement des parents

Coup de coeur

Journée Carbo neutre, École d’éducation internationale

Mme Geneviève Dubuc, enseignante en sciences de 3e secondaire à l’École d’éducation internationale, a eu l’idée de mettre sur pied un projet environnemental signifiant pour l’ensemble de l’école. Elle a proposé une journée « Diminution de notre empreinte de carbone », qui consiste en une journée sans déplacement pour tous les élèves et les membres du personnel.

À la suite d’une réponse favorable du ministère et avec la collaboration de tous les enseignants, des activités éducatives à distance seront proposées aux élèves lors de la journée de la Terre, le 22 avril prochain. Au programme, des conférences en ligne sur l’environnement et un choix d’activités variées (on sort dehors dans différents quartiers sur le territoire du CSSP avec le personnel de l’école qui propose des activités et accompagne les jeunes). Un engagement électronique de la part de tous viendra conclure la journée.

Le programme d’éducation internationale vise à bâtir un monde meilleur et à développer des personnes soucieuses de la responsabilité de chacun envers la planète. Le projet de Mme Dubuc va dans ce sens et encourage les élèves et les membres du personnel à faire un geste significatif en réduisant leurs émissions de CO2. Il s’agit d’un projet d’actualité qui répond à une grande préoccupation de société.

Geneviève Dubuc, enseignante de 3e secondaire
Nancy Sirois, directrice

Le trio du bord de l’eau, écoles Saint-Charles et Saint-Denis

Les écoles Saint-Denis et Saint-Charles faisaient face à une problématique importante, soit la transition primaire-secondaire de leurs élèves. Étant de petites écoles, et les jeunes ne côtoyant pas ceux de Mont-Saint-Hilaire et d’Otterburn Park dans les sports et les loisirs municipaux, les élèves vivaient une transition vers le secondaire plus difficile. À la suite d’une rencontre du comité de transition primaire-secondaire du secteur Mont-St-Hilaire, les trois enseignantes du 3e cycle des deux écoles ont eu l’idée de mettre sur pied un projet où les élèves des deux écoles vivraient des activités ensemble.

C’est ainsi que tout au long de l’année scolaire, les enseignantes prennent des moments pour planifier ensemble des activités ainsi que pour partager des idées et des projets à réaliser avec les élèves. Ces derniers apprécient grandement de se voir à quelques reprises dans les deux milieux (les élèves de Saint-Charles vont à St-Denis et ceux de Saint-Denis vont à Saint-Charles) et demandent à quel moment ils se reverront. Ils arrivent ainsi au secondaire en ayant un plus grand cercle d’amis.

Pour ce qui est des enseignantes, ce projet leur a vraiment permis de sortir de leur isolement et de pousser leur enseignement à un autre niveau. Le seul fait de voir les sourires sur leurs visages est suffisant pour comprendre que le projet est un succès.

Johanne Roy, Julie Châteauneuf et Véronique Jalbert, enseignantes

Isabelle Roberge, directrice des deux écoles

Le Marché de Noël, école Aux-Quatre-Vents

Les élèves du conseil des élèves et les enseignantes de l’école Aux-Quatre-Vents ont eu l’idée de mettre sur pied un événement d’envergure, c’est-à-dire un Marché de Noël écologique qui s’est tenu le 14 décembre 2022. Ce projet a nécessité d’implication de tous les élèves et de toutes les enseignantes de l’école. Chaque niveau scolaire a participé à la fabrication d’un produit recyclable, réutilisable ou compostable sous le thème de Noël (papiers d’emballage, étiquettes cadeaux, ornements de sapin, cartes de souhaits, planches de bois décoratives, poteries, couronnes naturelles, mélanges de tisane des fêtes, etc.). L’objectif déterminé par les membres du conseil : amasser de l’argent afin d’aménager une classe extérieure.

De plus, des commerçants locaux et écologiques ont été invités à venir vendre leurs produits à leur Marché, en échange de quoi ils leur ont versé un pourcentage de leurs ventes. Des bénévoles ont également mis la main à la pâte en aidant à monter le gymnase et en veillant au bon déroulement de la soirée. Ils ont aussi reçu des commandites et des dons.

Les parents et tous les membres de la communauté ont été invités à venir acheter des produits au Marché de Noël. Pour ce faire, l’information a été diffusée dans le journal La Relève et sur Facebook.

Ce fut un projet rassembleur qui a suscité un sentiment d’appartenance et de fierté chez les élèves, les membres du personnel et les parents. Il a créé un tel enthousiasme que l’équipe-école a pris la décision de le répéter aux deux ans (en alternance avec un autre projet d’envergure). Les commerçants ont manifesté le désir de revenir.

Jenny Poliquin, Marie-Ève Claveau, Catherine Bastien-Robinette et Valérie Sicotte, enseignantes

Les membres du conseil des élèves

Tous les élèves et enseignantes de l’école

Sandra Thibeault, directrice

 

 

Bien-être et santé mentale des employés, Service des ressources matérielles

Ce projet est le fruit d’une collaboration entre le syndicat de Champlain et les membres de l’équipe de prévention du SRM, dont l’objectif est d’aborder sans tabou ni parti pris la question des risques liés à la santé psychologique au travail et ce, peu importe le type d’emploi occupé au sein du CSSP.

Le projet est scindé en deux volets distincts. Le premier vise une meilleure connaissance des risques psychosociaux et des facteurs de protection de la santé psychologique au travail alors que le deuxième vise à diminuer la violence subie par le personnel scolaire. Le projet a reçu une subvention totale de 105 000$ qui a permis de créer des outils pour atteindre ces objectifs :

  • 7 capsules vidéo de sensibilisation sur les indicateurs de la santé psychologique au travail;
  • 6 fiches d’information sur les indicateurs de la santé psychologique au travail;
  • Des affiches de sensibilisation distribuées dans tous les établissements et centres administratifs.
  • Un outil de consultation interactif pouvant être utilisé de façon autonome par les employés;
  • 10 fiches portant sur différents éléments concernant la prévention et la gestion des incivilités et de la violence au travail;
  • Des aide-mémoires et des outils complémentaires pouvant être utilisés par les équipes-école au quotidien concernant la prévention et la gestion des incivilités et de la violence au travail.

Le projet vise la diminution des départs en invalidité, des départs de la profession et à améliorer les conditions de vie au travail, le tout en se préoccupant de mettre en place des moyens durables pour adresser des problématiques de santé psychologique de l’ensemble des employés.

Flavie Paiement, conseillère en gestion de personnel, SRM
Geneviève Duchesne, agente de développement en soutien organisationnel, SRM
Véronique Lévesque, ergothérapeute, SRM
Marie-Ève Proulx, coordonnatrice SST, SRM
Louis-Frédéric Larivière, directeur adjoint, SRM

Rayonnement de la musique, école Madeleine-Brousseau

Les enseignants de musique de l’école Madeleine-Brousseau, Marc-André Bouchard et Amélie Grenier, ont conçu une offre complémentaire aux cours de musique afin de faire rayonner la musique à l’école.

Les élèves ont ainsi la possibilité de participer à une chorale qui offre des prestations dans des résidences pour personnes âgées, ainsi qu’au Pôle culturel de Chambly et dans différents concours comme Enchantons-nous. Un ensemble de guitares a également été mis sur pied pour les élèves de 5e et 6e année. En mars 2023, ils ont reçu la mention Or à MusicFest Québec et en mai 2023, ils ont remporté la médaille d’Or au MusicFest Canada à Niagara Falls, alors qu’ils étaient le seul ensemble de guitares d’âge primaire. En juin prochain, l’ensemble des élèves de l’école participera à un spectacle grandiose présenté en soirée aux parents.

Ce projet créé une fierté et un très grand sentiment d’appartenance, tant chez le personnel que chez les élèves et leurs parents. Cela a un impact sur la motivation scolaire, la rigueur et l’engagement des élèves, en plus d’élargir leur culture.

Marc-André Bouchard et Amélie Grenier, enseignants de musique
Nathalie Chenette, directrice

Engagement communautaire, école secondaire du Grand-Coteau

Une technicienne en travail social de l’école secondaire du Grand-Coteau, citoyenne de la ville de Sainte-Julie et impliquée dans le milieu communautaire depuis 1995, s’est donné comme mission de faire connaître les organismes communautaires au milieu scolaire et de créer des partenariats significatifs pour le personnel, les élèves et leurs parents. De cette mission est venue l’idée de créer un comité d’engagement bénévole composé d’élèves volontaires. Ce projet a été présenté à la Table des organismes communautaires de Sainte-Julie pour vérifier leur intérêt et solliciter leur participation. De façon unanime, les membres ont été enchantés de cette proposition.

Par la suite, le projet a été présenté aux élèves et plusieurs se sont inscrits avec enthousiasme. Le comité a ainsi été créé. Tout au long de l’année, des rencontres hebdomadaires ont eu lieu dans lesquelles les élèves ont été impliqués dans le choix des organismes et des activités de bénévolat. Plus de 30 élèves ont participé à 11 activités d’envergure. Plusieurs partenaires ont contribué au succès des activités, mais les élèves ont été au cœur du projet.

Voici quelques exemples d’activités:

  • Participation à trois guignolées;
  • Création de petits gâteaux et de guimauves au chocolat pour le repas de Noël offert gratuitement à plus de 500 élèves;
  • Fabrication de cartes de Noël personnalisées remises aux élèves de 6e année des sept écoles primaires de la ville;
  • Confection d’épingles Tu es importante pour moi remises à des femmes de l’organisme de soutien Entre Ailes de Sainte-Julie;
  • Tri de vêtements usagés à la maison de l’Entraide;
  • Plantation d’arbres au parc Desrochers en partenariat avec la Ville de Sainte-Julie;
  • Soirées cinémas dont les profits ont été remis en personne à la Maison Victor Gadbois.

 

Ce projet repose sur la croyance fondamentale que l’école et la communauté doivent être intimement interreliés. Il démontre l’importance de connaître les ressources qui sont offertes aux élèves et à leur famille. Un tel projet favorise la création de liens significatifs entre l’élève, son parent, l’école, le milieu communautaire et les instances municipales. Cette synergie augmente de façon significative l’impact sur le développement global des élèves. Ils découvrent des passions qu’ils ignoraient. Ils se sentent valorisés par leurs actions positives et par leur contribution volontaire dans leur communauté.

Ginette Tremblay, technicienne en travail social
Lysanne Landry, directrice  

Comité d’aide, école de la Mosaïque

Dans le but de soutenir et d’outiller les nouveaux enseignants en insertion professionnelle, l’équipe de services complémentaires ainsi que des enseignants de l’école de la Mosaïque ont mis sur pied une structure de consultation où les enseignants éprouvant des difficultés dans leur pratique peuvent solliciter de l’aide. Ils n’ont qu’à soumettre une demande et une partie du comité se met en place pour offrir un soutien et des solutions concrètes aux enseignants qui en ont besoin. Des rencontres de suivi sont prévues jusqu’à ce que la problématique soit résorbée ou prise en charge par un service autre. Des pratiques guidées fictives sont réalisées afin d’être le plus efficace possible en situation réelle. La méthode a fait ses preuves et même les enseignants les plus chevronnés sollicitent l’aide du comité.

Pour y arriver, le comité d’aide a bâti une structure de co-développement où chacun a un rôle à jouer. C’est un groupe structuré qui repose sur le concept d’organisation apprenante. Ils réfléchissent en groupe afin de trouver des solutions prometteuses et innovantes. Idéalement, ils forment des équipes qui ne font pas normalement partie de l’entourage de l’enseignant afin d’avoir un regard neuf et l’occasion de collaborer avec de nouvelles personnes. Cela incite tous les acteurs à se questionner et à demander de l’aide aux collègues plutôt que de demeurer seuls dans leur coin.

Les impacts sont notables sur l’ensemble des enseignants puisqu’ils se sentent accompagnés et soutenus. Ils n’hésitent plus à demander de l’aide et savent qu’ils peuvent compter sur un réseau d’entraide. Cela permet également au personnel de se sentir plus compétent et disponible pour enseigner aux élèves. Les premiers bénéficiaires de ce comité sont les élèves à qui on offre un soutien accru et personnalisé pendant un certain temps.

Isabelle Papineau, directrice
Claudette Allard et Marie-France Robert, orthopédagogues
Manon Berger, Caroline Brunet, Isabelle Holland, Cindie Plasse, TES
Nadyne Villeneuve, Marie-Jo Couture, Mélanie Fradette et Marie-Claude Lajeunesse, enseignantes
Marie-Pier Loiselle, orthophoniste
Annie Lavallée, psychologue
Isabelle Fiset, directrice

 

 

Espace Vie IP, Service des ressources humaines et Service des ressources éducatives 

En juin 2022, les responsables de l’insertion professionnelle du SRÉ et les spécialistes de la formation du SRH ont uni leurs efforts afin de concevoir et de développer un outil permettant de faciliter l’intégration en poste des nouveaux enseignants afin que ceux-ci puissent, dès leur embauche et tout au long de leur intégration, trouver des réponses à leurs questions et avoir accès à des ressources adaptées à leurs réalités et à leurs besoins.

L’Espace Vie IP est né de cette étroite collaboration. Cet espace évolutif disponible sur La Sphère propose aux nouveaux enseignants des ressources incontournables adaptées à leurs besoins dans un seul endroit. Les enseignants en début de carrière peuvent, entre autres, y retrouver des informations sur leurs conditions de travail, les différents encadrements, des banques d’activités par matière, des aide-mémoires, des canevas de planification, des glossaires, etc.

En unissant leur expertise, le SRE et le SRH ont développé un lieu de référence dynamique et évolutif pour tous les nouveaux enseignants. Cet espace fait également l’envie de plusieurs autres CSS dans tout le Québec.

Le projet est inspirant car il répond à un besoin important dans nos écoles. Il est le fruit d’une étroite collaboration entre deux services mais également des directions d’établissements. Il permet au CSSP de bonifier son offre d’insertion professionnelle et de se démarquer des autres CSS. Plusieurs autres CSS ont un intérêt à implanter une bibliothèque de cette nature et la Fédération des centres de services scolaires désire également le rendre disponible pour tous ses membres.

Nicolas Rousseau, conseiller pédagogique, SRÉ
Catherine Lussier-Cardinal, Conseillère en formation et gestion des compétences, SRH
Catherine Charron, conseillère pédagogique, SRÉ
Julie Désilets, coordonnatrice, SRÉ
Hélène Laroche, direction d’établissement retraitée, SRH
Karen Brassard, coordonnatrice, SRH
Marie-Lou Gauthier, technicienne en administration, SRH
Marie-Pierre Laflamme, conseillère en communication, SSGC 
Marie-Michèle Mercier, technicienne en administration, SRH
Magalie Jacob, directrice adjointe SRH
Cindy Dubuc, directrice SRÉ

Mention honorable à tous les conseillers pédagogiques qui ont contribué.

Projet Micro-forêt, école secondaire orientante l’Impact

Le conseil des élèves de l’école orientante l’Impact avait soulevé le manque d’espaces verts à l’extérieur et au même moment, le camp de jour Croque-Science manifestait son intérêt d’utiliser leurs installations extérieures l’été. Ils ont donc travaillé ensemble et rencontré d’autres partenaires dont Madame Chantal De Menezes, architecte-paysagiste bénévole, qui a proposé de réaliser et d’implanter une micro-foret à même le stationnement de l’école. L’objectif était de créer un environnement extérieur sain, apaisant et invitant pour les élèves en plus d’améliorer l’environnement sur le terrain de l’école.

Pour réaliser ce projet, l’école a dû obtenir les autorisations de la Ville de Boucherville et du CSSP pour ensuite aller à la recherche de partenaires et de subventions pour financer ce projet.

La réalisation du projet a pris environ 2 ans et s’est déroulée en deux phases différentes. L’an un, ils ont refait le paysagement en façade de l’école en installant une classe extérieure et l’an deux, le projet s’est étendu au stationnement devant l’école en remplaçant le bitume par une micro-forêt. À chaque phase d’implantation des végétaux, les élèves, membres du personnel et collaborateurs ont mis la main à la pâte.

La micro-forêt a des retombées non seulement sur les élèves et les employés, mais aussi sur le quartier du Vieux Boucherville et ses habitants, sans oublier les jeunes des camps de jours qui fréquentent l’établissement l’été. Ce projet à long terme aura des retombées encore plus positives d’année en année sur l’environnement quand les arbres et autres végétaux prendront de l’ampleur.

La micro-forêt de l’Impact a aussi permis d’informer, de sensibiliser et d’impliquer les élèves, les partenaires et les autres utilisateurs des problématiques engendrées par les changements climatiques. De plus, les personnes impliquées ont été amenées à faire plusieurs apprentissages selon les différentes étapes du projet.

 

Élèves et membres du personnel volontaires de l’école
Cynthia Decareau, technicienne en loisir
Stéphanie Sabourin, SRM
Gilles Verret, directeur

Collaborateurs : 

  • Chantal De Menezes, architecte paysagiste (instigatrice, expertise-conseil, donatrice) et toute son équipe
  • Marie-Claude Beaudin, directrice du camp de jour Croque-Science de Boucherville
  • Municipalité de Boucherville
  • Les pâtes Barilla, donateur

 

Agir pour favoriser la réussite éducative des élèves doués, Service des ressources éducatives

 

La première étape du projet du SRÉ a été l’élaboration de formations s’adressant à l’ensemble du personnel du CSSP. Les objectifs étaient de sensibiliser et d’informer quant aux besoins des élèves doués. Les pratiques prometteuses ont également été abordées. À l’an deux, un accompagnement soutenu a été fait auprès des membres du personnel des écoles « pilotes » primaires et secondaires. Le but était de favoriser le développement professionnel et la mise en œuvre d’interventions auprès des élèves doués. L’an trois a permis la poursuite des formations, des projets et le développement du volet conseil.

Les données qualitatives recueillies mettent en lumière l’impact positif du volet conseil sur le bien-être des élèves et la pérennité des pratiques inclusives des enseignants. En date de juin 2023, 469 membres du personnel avaient participé à la formation « Les bases de l’invention pédagogique en douance ». Les commentaires reçus ont fait état de certains mythes qui ont pu être déboulonnés, permettant une plus grande ouverture à la différenciation et aux interventions possibles. Le volet conseil a reçu et traité 48 demandes d’accompagnement. Finalement, plus de 450 parents ont participé à la conférence offerte en soirée.

Les ressources développées par l’équipe sont disponibles sur La Sphère et peuvent être utilisées par les différents milieux. Considérant que toutes les ressources sont numériques, ceci facilite le partage et limite la surconsommation des ressources. Les trousses sont créées pour répondre aux besoins des élèves peu importe leur âge ou niveau scolaire. La flexibilité des trousses permet qu’elles soient utilisées dans différents contextes d’enseignement et de gestion de classe. La structure des trousses et du matériel développé a été réfléchie de manière à favoriser l’émergence et le développement de l’autonomie des élèves. La variété des modalités d’accompagnement peut permettre à chacun des milieux de prendre son élan dans le développement de pratiques inclusives et de différenciation pédagogique.

Brigitte Lauzon-Fibich, conseillère pédagogique, SRÉ
Claudie H. Fréchette, orthopédagogue professionnelle, SRÉ
Audrey Roy Latulippe, orthopédagogue professionnelle, SRÉ
Marie-Hélène Vaillancourt, psychologue, SRÉ
Cindy Dubuc, directrice, SRÉ

 

 

Culture d’hier à aujourd’hui, école secondaire du Grand-Coteau

Ce projet qui anime les élèves et les intervenants des groupes DSC de l’école secondaire du Grand-Coteau consiste en une serre hydroponique qui leur permet de faire pousser des légumes à l’intérieur, été comme hiver. Il s’agit d’un espace au sein de la classe où les élèves peuvent apprendre des notions en lien avec la croissance des plantes, des légumes et des fruits, mais aussi enrichir leurs apprentissages à travers les mathématiques, les sciences et le français par le biais d’expériences enrichissantes toujours en lien avec le potager. À travers chacune des étapes, le potager scolaire permet de stimuler l’engagement et la motivation des élèves à effectuer des tâches concrètes. Les récoltes (légumes, fines herbes ou fleurs) sont offertes gratuitement à un organisme communautaire de Sainte-Julie, L’envolée, qui vient en aide aux gens plus démunis et vulnérables (aînés) de la municipalité.

Ce projet entrepreneurial a plusieurs impacts positifs, autant pour les élèves, la société que l’environnement. Pour les élèves, ce sont des habiletés de la vie quotidiennes essentielles à leur autonomie qu’ils développent. Apprendre à se fixer des objectifs dans le temps et à respecter un échéancier, prendre des initiatives, réaliser des tâches importantes pour le bien de la production et collaborer avec différents intervenants sont des responsabilités qui les aideront certainement dans leur vie future et sur le marché du travail.

La collaboration avec les intervenants de L’Envolée a permis de créer un pont entre les élèves et des personnes âgées et un sentiment d’appartenance à la communauté et au projet, ce qui augmentera inévitablement leur niveau de socialisation et brisera l’isolement social des aînés. Le projet a également permis de sensibiliser la communauté à l’autisme afin de contribuer à construire une société plus respectueuse des forces et des défis de chacun. En parallèle, un objectif de socialisation était mis de l’avant afin que les élèves qui vivent un défi au niveau des interactions sociales étant donné leur diagnostic d’autisme entrent en contact avec des gens à l’extérieur de leur milieu de vie et qui ne font pas partie de leur quotidien.

Véronique Hébert, enseignante
Maude Guay, enseignante
Marjorie Racine, enseignante
Marianne Thériault, TES
Lysanne Landry, directrice

Roc Bouffe, école secondaire du Mont-Bruno

Le projet Roc Bouffe est né en réponse aux difficultés de certains jeunes avec une déficience intellectuelle à rester en milieu de stage une fois rendus à la formation professionnelle au travail (FPT). Ces jeunes vivaient des pertes de stage à répétition et il était difficile de travailleur leurs difficultés hors contexte. L’équipe-école a donc cherché à créer un milieu de travail sécurisant qui respecte le rythme d’apprentissage de cette clientèle. C’est ainsi qu’un milieu de travail a été aménagé directement à l’école : une cuisine professionnelle permettant la réalisation de plats de style traiteur vendus à l’école. Les élèves doivent effectuer des recherches pour les achats, suivre les recettes et par la suite, faire la distribution des plats dans l’école auprès du personnel. Ils ont même accès à Square pour que les utilisateurs du service puissent acheter avec leur carte.

Tous les élèves qui sont en première année en FPT travaillent à Roc Bouffe. Ils reçoivent des formations liées à l’hygiène alimentaire et à la sécurité. Cela leur permet de développer leurs habiletés de travail, leurs aptitudes sociales ainsi que leur compréhension des attentes du marché du travail. Ils en ressortent plus confiants en leurs capacités et prêts à faire des stages en milieu de travail par la suite. La pression liée au nombre de commandes et le temps qu’ils ont pour les réaliser, la participation à l’épicerie, le budget, les comptes, la livraison font que les élèves peuvent mieux comprendre les enjeux d’un milieu de travail.

Pour les parents, il est rassurant de voir que leurs enfants réalisent ce type d’apprentissages avec les intervenants de l’école. La familiarité du milieu permet d’intervenir en profondeur sur les réels défis de l’élève et parfois même sur ceux de la famille. Les autres membres du CSSP ont des contacts avec ces élèves grâce aux livraisons, cela leur permet d’interagir directement avec d’autres types d’élèves. Le personnel de l’école aime encourager Roc Bouffe et cela les aide avec la planification de leur repas. Plusieurs en achètent pour leurs repas en famille.

Roc Bouffe est maintenant autosuffisant. Les fonds amassés servent à acheter les ingrédients de base. Avec les surplus, les élèves peuvent avoir accès à des sorties stimulantes et ils se sentent valorisés par l’argent amassé. Avec Roc Bouffe, les élèves ne sont pas en marge et ils participent activement à la vie scolaire. Ils se promènent partout pour distribuer leurs repas et ils sont appréciés par la communauté. C’est très valorisant pour eux.

Julie Bellavance, enseignante ÉLAN-FPT
Nadia Morin, technicienne en éducation spécialisée
Annik Chiasson, directrice adjointe FMS-FPT 
Robert D’Aquila, directeur général

 

 

Sécurité, projet entrepreneurial et classe extérieure à l’école du Grand-Chêne

Jean-Sébastien Voghel, président du conseil d’établissement et papa de deux élèves de l’école (maternelle 4 ans et 3e année), a fait preuve d’une implication hors pair et rarement vue dans la vie de l’école. Premièrement, c’est un président engagé, toujours à l’affût de ce qui pourrait aider l’équipe-école à faire avancer les projets. Voici entre autres trois projets sur lesquels il s’est grandement impliqué en 2022-2023.

Le premier concerne la sécurité routière aux abords de l’école. Il a rédigé plusieurs écrits auprès des élus de la ville de Sainte-Julie afin de les sensibiliser aux enjeux de l’école. Il a écrit des articles dans le journal aux parents afin de faire de la prévention, en plus d’accompagner fréquemment ses enfants à pied à l’école et ainsi constater les besoins. Cela a eu pour effet la mise en place d’un indicateur de vitesse par la ville et a eu un impact significatif dans la rue à sens unique de l’école.

Voghel s’est également impliqué dans la création d’un comité écolo. En plus d’avoir rédigé un plan de travail, M. Voghel s’est engagé à y participer et à faire bénéficier les élèves de son expertise afin de mettre en place une initiative entourant la gestion du compost, mais aussi en faire une initiative entrepreneuriale.

Et finalement, après plusieurs années de démarches pour la construction d’une classe extérieure et des appels d’offres parfois difficiles, M. Voghel a pris le projet en main et a décidé que les élèves de l’école auraient une partie de leur classe extérieure avant la fin de l’année scolaire 2022-2023. Il a loué la machinerie et a pris une entente avec la carrière adjacente à l’école pour obtenir les pierres, le concassé et le transport gracieusement. Le travail ne s’arrête pas là, puisqu’il a pris deux journées pour effectuer les travaux lui-même, un véritable marathon de 48 h pour que les élèves voient le projet finalisé et aient hâte de revenir à l’école après l’été pour apprendre autrement.

L’impact sur les élèves de l’école, les parents et toute l’équipe-école est majeur. M. Voghel fait rayonner ses initiatives pour le bien des élèves et de l’école. Ce sont des initiatives qui permettent de rendre l’école accessible et de mettre en valeur la collaboration étroite école-familles.

Jean-Sébastien Voghel, président du CÉ
Aurélia Benéteau, directrice

 

 

Journée internationale, école de la Mosaïque

La présidente de l’Organisme de participation des parents (OPP) de l’école de la Mosaïque, Nathalie Boyd, a discuté avec la direction afin de voir la possibilité d’organiser une Foire internationale à l’intention des élèves, ceci dans le but de valoriser la diversité culturelle présente à l’école de la Mosaïque. C’est ainsi que le comité organisateur de l’OPP a recruté des parents bénévoles issus de l’immigration afin d’animer un kiosque sur leur pays d’origine. Tout le concept a été élaboré par des parents. Une vingtaine de kiosques ont été mis sur pied pour présenter différentes démonstrations culturelles : danse, conception d’artisanat, musique ainsi qu’un volet gastronomique (petites bouchées culturelles). D’autres parents bénévoles ont également pris part à l’activité en guidant les classes durant la visite.

Munis d’un passeport, les élèves ont fait un petit tour du monde en visitant des kiosques animés par des parents d’origines diverses et ils ont colligé des informations sur chacun des pays. Ce fut une expérience à la fois divertissante et éducative.

Ce projet a permis de développer le sentiment d’appartenance des élèves et de leurs familles issues de l’immigration envers leur école, en plus de briser l’isolement de certaines familles. Ce fut également l’occasion de sensibiliser et d’informer l’ensemble du personnel, des élèves et de leurs familles sur la richesse des diverses cultures présentes dans leur communauté.

Jocelyne Montpetit, directrice soutien
Isabelle Papineau, directrice adjointe
Nathalie Boyd, ancienne présidente de l’OPP
Tous les enseignants, employés du service de garde et concierge
Parents bénévoles

 

 

Fête de la rentrée, école Paul-VI

Chaque année, les parents du conseil d’établissement, ceux de l’Organisme de participation des parents et des parents bénévoles, avec l’aide de la direction, organisent une fête de la rentrée. Cette fête de la rentrée est une occasion pour les nouveaux élèves et leurs parents de venir rencontrer la communauté de l’école Paul-VI. De plus, comme cette activité n’avait pas eu lieu depuis quelques années en raison de la pandémie, la dernière édition fut l’occasion de réunir plusieurs anciens élèves et parents.

Cela demande une concertation avec la ville pour la location de l’équipement, des contacts avec des commerces locaux pour trouver des commandites, une consultation de l’équipe-école pour fixer la date et la recherche de bénévoles pour le soir de l’événement.

L’implication et le temps fourni par les parents sont exceptionnels. Le jour de la fête, ils arrivent tôt à l’école pour tout organiser. De même, la majorité des employés sont présents pendant une partie de la soirée, que ce soit comme bénévole ou encore comme participant avec leur propre famille. Cela devient une activité créant un fort sentiment d’appartenance envers l’école et sa communauté. C’est plus de 85 % des parents et des élèves de l’école qui prennent part à cette fête.

Cette activité permet une prise de contact avec la communauté qui va bien au-delà du simple fait de rencontrer les parents. L’atmosphère bon enfant d’une telle soirée permet une rencontre positive envers l’école et son personnel, ce qui peut sécuriser plusieurs nouveaux parents ou des parents ayant des craintes face à l’école. Cela démontre l’importance de l’école et surtout de la collaboration communauté-école, qui va au-delà du simple contexte scolaire. Cela inspire ensuite d’autres parents à participer aux activités de l’école qui ont pour but de fomenter des liens solides avec la communauté.

Julie Rousselle, directrice
L’ensemble du personnel
Parents bénévoles